Avec 44 sites respectifs, la France et l’Allemagne occupent la 4e place ex-aequo du Top 10 des pays qui comptent le plus de sites classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO*. A ce capital s’ajoutaient, en 2016, plus de 44 000 bâtiments et près de 290 000 objets inscrits ou classés*. La richesse du Patrimoine Français est incontestable mais néanmoins fragile.
Les bâtiments sont protégés, répertoriés, et font l’objet de la plus grande attention. Ils ne peuvent être détruits, déplacés ou modifiés sans l’approbation du Ministère de la Culture ou de la Direction régionale des Affaires Culturelles (DRAC).
Qu’il s’agisse de bâtiments ou de sites historiques publics, privés, d’édifices religieux… tout travaux et/ou intervention doit être réalisé et dirigé par un expert : un architecte du Patrimoine, diplômé du Centre des Hautes Etudes de Chaillot (CEDHEC, Paris), après deux ans de formation.
Si certains architectes intègrent ensuite la fonction publique (sur concours) en tant qu’architectes des bâtiments de France (ABF) ou architectes urbanistes de l’Etat (AUE), d’autres choisissent d’exercer la maîtrise d’œuvre en libéral ou en société comme Bénédicte Gecele, la fondatrice de l’agence Gecele Architecture.
Spécialisée dans la restauration, la réhabilitation, l’extension et l’aménagement des monuments et des sites historiques protégés, Bénédicte Gecele fait partie de ces 900 architectes du Patrimoine reconnus en France. Plus d’une trentaine de bâtiments et sites ont déjà eu recours à son expertise et à ses interventions.
En septembre prochain, cette architecte du Patrimoine réputée devrait débuter les travaux de restauration et de réhabilitation de la Chapelle de la Solitude et de son oratoire à Issy-Les-Moulineaux. Histoire d’offrir une nouvelle jeunesse à cet édifice du 19e siècle.
*Sources : Lonely Planet 2018 / Le Monde 2018